Vous ne connaissez peut-être pas Pomelo mais moi j’en entends parler toute la journée! C’est un tout petit éléphant rose créé par Benjamin Chaud (illustrateur) et Romana Bàdescu (auteur), héros d’une série de livre. Mon rejeton de 2 ans et demi en est fan! (« Pololo » par-ci, « Pololo » par là et « Mooa fait comme Pololo mooa »). La bonne nouvelle c’est que Pomelo est quand même moins plan-plan que POB et consorts. Il vit sous un pissenlit et a peur des théières. Son univers est poétique et onirique. Par exemple vous ne trouverez pas d’épisode du genre « Pomelo va sur le pot » mais des phrases comme « Pomelo se demande si on grandit vraiment tout seul. Et si en grandissant il n’a pas perdu quelquechose » Si avec ça mon enfant ne finit pas agrégé de philo, je ne comprendrai pas.Pour combler de joie mon petit, je lui ai gravé un tampon à l’effigie de son idole.

Mon travail est sévèrement contrôlé à chaque étape.

Je n’ai pas pu m’empêcher de jouer un peu moi aussi!
Interprétation destructurée de l’Artiste. Mixed media
J’ai utilisé ma feuille remplie de Pomelos pour faire la couverture d’un petit carnet.

Fil de coton ciré maison (à la cire d’abeille)
Et voilà une petite reliure japonaise!
À bientôt!














Un dessin sur feuille A3 pour prendre ses marques dans les écailles
Calque du dessin pour la plaque « noire »


Je tire donc une première épreuve :

Pour essayer de rendre justice aux reflets chatoyants de ces poissons, j’ai choisi d’encrer la plaque de fond en dégradé. Pour un effet réussi, il faut utiliser un rouleau bien large. Idéalement aussi large que la plaque.




CLEMENCEAU!!!!




La personne qui a le privilège de recevoir ces tampons en cadeau récurrent m’a offert en récompense de ma peine une biographie de Clemenceau de près de 700 pages :-S .. Elle manque un peu d’illustrations, je vais me proposer à l’éditeur ;-)02
Je n’ai pas de point de comparaison mais je l’ai trouvé super pour les bases. Comme son titre l’annonce me direz vous.. mais c’est vrai. On y trouve que des choses simples mais vraiment bien détaillées et expliquées.







J’ai utilisé des feuilles de papier à dessin d’un bloc de format A3 que j’ai pliées (3 fois, avec le beau plioir en buis 















Doit quand même y avoir moyen de faire mieux que ça.
Et voilà un petit fennec, lové dans son tronc, prêt à se faire graver les oreilles!
C’est parti. Le bois debout est trèès dur. Je n’ai donc gravé qu’avec des gouges fines. En appliquant une bonne pression sur la gouge avec la paume de la main, ça se fait bien! 
Encore quelques coups de gouge et un coup de rouleau plus tard, le fennec se révèle :
Bien sûr, je n’ai pas passé mon bout de tronc dans la presse.
La bonne vieille cuillère en bois a très bien fait l’affaire.

Bon, le cartonnage, je ne savais pas trop de quoi il s’agissait mais j’avais bien aimé la petite vidéo de présentation en stop motion :
Les éléments s’assemblent avec des bandes de kraft gommé et de la colle vinylique.
J’utilise du papier Clairefontaine DCP à la place de la carte bulle prescrite dans le bouquin pour masquer les assemblages et -dans mon cas- les entailles dans le carton.
L’intérieur et l’extérieur de la boîte sont recouverts de papier selon une méthode précise pour que les finitions soient les plus discrètes possibles. J’utilise du papier de soie kahari jaune pour l’extérieur (il peluche un peu, c’est pas top).
Le dessous du couvercle est recouvert de carton léger orange.
Bref, c’est facile et agréable à faire (en tout cas, moi j’adore, ça me rappelle quand petite, je construisais des maquettes de maison en carton.. un peu façon Numerobis!) et ça rend vraiment bien. Du coup, je décide d’en fabriquer une pour ma maman qui adoooore les boîtes!
Pour l’occasion, je grave deux petits tampons pour imprimer un motif pavé. Je vais acheter du carton neuf et du joli papier kahari qui ne peluche pas.
Pour le montage, je m’inspire d’un projet classé « facile » dans le bouquin : une boîte à vernis à ongle (ne faites pas cette tête, oui, il paraît que ça existe) et de la partie du chapitre d’intro expliquant comment faire une boite reliée comme un livre.



À bientôt!
Ces petites bêtes sont à l’origine des étourneaux améthyste. Je n’avais pas de papier de soie ‘ »améthyste » mais je suis quand même restée dans la même gamme de teintes.


Les papiers de soie sont collés avant l’impression. J’ai utilisé deux types de papier : du papier de soie Canson en rouleau et du papier de soie en grande feuille vendu en supermarché pour faire les emballages cadeau. Rien à voir, le Canson est vraiment plus pratique, il se froisse beaucoup moins.

























